Sacré titre n’est ce pas ? Ca sent la psy à plein nez non ? Je te rassure, je vais juste te parler essais bébé. Car, si tu me suis, tu sais que l’Homme et moi avons décidé de signer à nouveau. Nuits pourries ; approvisionnements de couches en gros ; bib de 1h, 3h, 5h, etc.
Au mois de janvier dernier, je te faisais part du fait que notre famille était prête à s’agrandir. Il me fallait alors régler un souci de vaccin (contre la varicelle) et hop hop hop ! C’était mal me connaître (oui je m’auto-surprends encore de jour en jour).
Parce que, vois-tu, je me suis mise à calculer. Si bébé s’installe en février, cela signifie une DPA en novembre. Et qui dit novembre, dit bébé d’hiver avec son lot de rhyno, bronchites et autres joyeusetés. Puis, il y a eu le mois de mars avec une DPA pour décembre. Et qui dit décembre, dit routes gelées. Et qui dit routes gelées, dit difficultés d’accès à la maternité (quand on sait que j’ai pondu en une heure, je préfère éviter tout risque). Dans la même optique, on zappe le mois d’avril.
Puis, le mois de mai pointe le bout de son nez. Sauf que (bah oui, ma névrose ne s’arrête pas là, tu t’en doutes), si bébé s’installe, il y a des chances qu’il arrive le même jour que mon tout p’tit (né un 16 février). Donc on oublie le mois de mai.
Et juin alors ? Et bien c’est au mois de juin qui mon fils a pris ses quartiers dans mon bidon. Sauf que (oui, ça fait beaucoup de « sauf que »), malgré une DPA au mois de mars, il est arrivé avec trois semaines d’avance. Qui dit que bébé 2 ne fera pas la même farce ? Tu me suis toujours dans mon délire là ?!?
Alors où en sommes nous aujourd’hui ? Et bien je m’observe penser et je me fatigue. Comme si toutes ces choses étaient contrôlables. Comme si, sous prétexte que bébé allait arriver au mois d’avril ou mai, les choses allaient bien se passer… Ahahah (oui, je m’auto-moque de moi-même aussi !). Parce qu’attention ! Ca ne s’arrête pas là bien sûr… Bah oui, je veux éviter un bébé d’hiver mais je veux aussi éviter un bébé d’été (canicule tout ça, tout ça… Même si, la canicule en Picardie, faut s’accrocher !).
Bref, toutes ces considérations ne font que confirmer le fait que j’ai un pète au casque. S’il est des choses qu’on ne contrôle pas, c’est bien tout ce qui gravite autour de la maternité. Je le sais. Et pourtant, je ne peux m’en empêcher…
Bon allé, rassure-moi, dis moi que toi aussi tu as fait des petits calculs… Sinon, vas y, moque-toi, je t’en voudrai pas 😉